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Épargne & retraite des professions libérales
Les professionnels libéraux parfois appelés « les indépendants» ou (Travailleurs Non Salariés) ont soit aucun régime dans la plupart des pays Africains, ou soit des régimes de retraite allégés par rapport à ceux des salariés. Ce constat est plus ou moins accentué selon les pays, puisqu’il existe en pratiquement aucun régime chez les Professions Libérales.
Aujourd’hui, à revenus équivalents, un cadre supérieur perçoit en retraite 50% à 55% de son dernier salaire et un professionnel libéral au mieux 30% de ses BNC. Cet allègement est à la fois une opportunité et une contrainte.
Opportunité, dans la mesure où les Professions Libérales seront proportionnellement moins touchées par la grande « redistribution des cartes » des retraites par répartition.
Contrainte, parce que les professionnels libéraux doivent compenser ce modeste taux de remplacement de leurs revenus d’activité par une épargne personnelle importante (épargne retraite et épargne salariale), et qu’il leur faut donc porter une grande attention à l’évaluation de leurs besoins, à la qualité de leurs placements et à leur fiscalité.
Une démarche rationnelle en matière d'épargne retraite et d'épargne salariale est une composante combinée et importante de la planification patrimoniale d'un professionnel libéral.
Planification de la retraite
La première étape consiste à imaginer son train de vie futur après 65 ans.
Des postes de dépenses auront disparu (notamment ceux ayant trait aux enfants), des besoins nouveaux apparaîtront (loisirs, voyages…), des arbitrages seront envisageables (changement de résidence principale), la fiscalité changera (perte de parts fiscales), etc…
Ce travail d’introspection, de projection et d’anticipation n’est pas facile, mais il est indispensable pour mesurer l’écart entre le train de vie prévisionnel (après impôts) et les prestations à attendre de sa caisse de retraite –laquelle publie régulièrement des simulations d’après des carrières type, ou procède à des projections personnalisées à la demande.
Les revenus complémentaires issus d’une épargne retraite peuvent prendre la forme de loyers, de dividendes, d’intérêts d’obligations, d’arrérages d’assurance vie…
Mais dans tous les cas ces revenus ont comme source un capital initial qu’il s’agit d’évaluer, sans confondre capital retraite et patrimoine.
Contrairement au patrimoine auquel sont attachées des valeurs de pérennité et de transmission, un capital retraite et les intérêts qu’il produira sont destinés à être consommés durant la retraite –au même titre d’ailleurs qu’est consommé un régime de répartition (il n’en reste rien après le décès des bénéficiaires).
C’est donc à partir d’un calcul de viager financier que sera évalué ce capital, sur la base de la rente contractuelle que proposerait une compagnie d’assurance en aliénant le capital –que cette transformation en rente soit obligatoire ou optionnelle